Quels signes et symptômes peuvent indiquer un cancer de la prostate ?
Située dans l’appareil génital masculin, la prostate est une glande du diamètre d’une chataîgne, enveloppée dans une capsule. Présente sous la vessie et devant le rectum, elle entoure l’urètre et sert à produire une partie du liquide qui compose le sperme. Elle joue également un rôle dans l’éjaculation en se contractant. Lorsqu’elle est atteinte d’une tumeur maligne, la prostate ne joue plus correctement son rôle.
Une tumeur isolée dans la prostate peut également évoluer. Les cellules cancéreuses passent alors dans les vaisseaux sanguins ou lymphatiques et peuvent créer des métastases sur d’autres organes. D’où l’importance de dépister le cancer de la prostate assez tôt pour empêcher cette évolution. Certains signes peuvent alerter, comme :
- des problèmes urinaires (infections, douleurs, besoin fréquent d’uriner…) ;
- un inconfort ou des troubles au niveau de la zone de la prostate ;
- des problèmes érectiles ou d’éjaculation ;
- présence de sang dans les urines ou me sperme.
Si vous présentez l’un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter votre médecin pour effectuer un contrôle et être rassuré sur votre santé. Ce contrôle doit être effectué régulièrement passé 70 ans, où le risque de cancer de la prostate est plus fréquent. De même s’il existe des antécédents familiaux.
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Bon à savoir
Le dépistage du cancer de la prostate peut être réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste, qui effectuera un toucher rectal. Une prise de sang pour vérifier le taux d’antigène prostatique spécifique (PSA) peut être effectuée dans un second temps, si une grosseur est détectée lors du toucher rectal.Comment intervient l’Assurance maladie pour prévenir le cancer de la prostate ?
L’Assurance maladie prend en charge le dépistage du cancer de la prostate, ainsi que les soins inhérents aux différents traitements en cas de confirmation du diagnostic.
Comment obtenir un dépistage ?
Il n’existe pas de dispositif spécifique pour le dépistage du cancer de la prostate. Toutefois, si certains signes vous inquiètent, vous pouvez en faire part à votre médecin traitant, qui saura vous rassurer sur votre état de santé, et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. De même, les patients les plus à risque, âgés de plus de 70 ans avec ou sans antécédents familiaux, peuvent demander un suivi régulier auprès de leur médecin traitant.
Toutes ces consultations sont prises en charge par l’Assurance maladie à hauteur de 70 %. La part restante peut être couverte en totalité ou en partie par votre mutuelle, en fonction du niveau de garantie souscrit. Si vous êtes âgé de plus de 70 ans, il peut être intéressant de souscrire à une mutuelle adaptée aux profils seniors. Ce type de contrat vous permet d’obtenir un remboursement plus important sur vos dépenses de santé les plus courantes.
Quels remboursements pour les soins ?
Le cancer est considéré comme une Affection de longue durée (ALD) par l’Assurance maladie. Cette dénomination concerne les affections dites « exonérantes », qui justifient un suivi et des soins sur le long terme. Tous les frais de santé et les soins relatifs au cancer de la prostate sont, de ce fait, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie sur la base des taux de remboursement fixés par la Sécurité sociale.
L’Assurance maladie rembourse ainsi :
- la totalité du ticket modérateur, à savoir le reste à charge sur vos soins, examens et consultations ;
- les actes médicaux et les médicaments destinés à vous soigner ;
- les médicaments « de confort », qui contribuent à vous soulager.
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Quel accompagnement de la mutuelle santé pour les patients atteints d’un cancer de la prostate ?
Si un cancer de la prostate est diagnostiqué, la mutuelle intervient également et prend en charge les frais de santé non remboursés par la Sécurité sociale. Vous pouvez ainsi bénéficier de remboursements sur :
- votre forfait hospitalier, à savoir les frais relatifs à votre hébergement à l’hôpital ;
- une chambre individuelle, si vous souhaitez séjourner dans une chambre seul avec, éventuellement, des équipements spécifiques en option ;
- les dépassements d’honoraires de certains médecins ;
- et d’autres soins de médecine douce pour l’accompagnement.
