Quels coûts pour la médecine douce ?
En France, la médecine douce – également appelée médecine alternative ou médecine naturelle – regroupe un grand nombre de pratiques complémentaires à la médecine dite conventionnelle. Elles excluent tout traitement médicamenteux ou chirurgical et favorisent, à l’inverse, des solutions naturelles. Parmi les dizaines de spécialités de médecine douce, on retrouve notamment :
- l’acupuncture ;
- la chiropractie ;
- l’homéopathie ;
- la naturopathie ;
- l’ostéopathie ;
- la psychologie ;
- la sophrologie.
Si ces pratiques sont variées, elles partagent toutefois un point commun : elles ne sont pas reconnues scientifiquement par la médecine conventionnelle ou enseignées lors de la formation initiale des professionnels de santé. C’est pourquoi on parle également de pratiques de soins non conventionnelles (PSNC). Par conséquent, ces spécialités ne sont soumises à aucune législation encadrant leurs tarifs. Ainsi, le coût de la médecine douce varie en fonction de la pratique, du praticien, de la localisation (Paris ou province), de l’âge du patient, etc.
Toutefois, les tarifs doivent être affichés clairement et à la vue de tous. Il est donc possible de dégager une fourchette de prix moyens pour ces spécialités pour vous donner un ordre d’idée.
- Acupuncture : 35 à 70€
- Chiropractie : 35 à 80€
- Homéopathie : 35 à 60€
- Naturopathie : 50 à 80€
- Ostéopathie : 40 à 80€
- Psychologie : 40 à 90€ (voir plus de 100€ à Paris)
- Sophrologie : 40 à 80€ la séance individuelle, 15 à 20€ la séance collective
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Bon à savoir !
Contrairement à la médecine douce, la médecine dite « conventionnelle » repose sur des traitements validés scientifiquement, via des essais cliniques ou par un consensus professionnel clairement établi de la part de la majorité des praticiens de la discipline en question. Les médecines douces, quant à elles, n’ont pas été étudiées scientifiquement ou cliniquement parlant. Il est donc impossible de prouver leur efficacité précise.
Médecine douce : que rembourse l’Assurance Maladie ?
Dans la grande majorité des cas, le remboursement de la médecine douce n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale, puisqu’elle regroupe des pratiques de soins dites non conventionnelles (PSNC). Toutefois, il existe quelques cas de figure où vous pouvez bénéficier d’un remboursement partiel par l’Assurance Maladie.
Compte tenu des bienfaits pour le corps de certaines pratiques, et de leur succès auprès des patients, certains médecins généralistes les proposent. Par exemple, cela peut être une spécialisation en ostéopathie, uniquement délivrée par l’Agence régionale de santé (ARS).
Ainsi, seuls les actes de médecine douce réalisés par un médecin conventionné seront remboursés à hauteur de 70 % du tarif de base, conventionnel. En revanche, les éventuels dépassements d’honoraires ne sont, eux, pas pris en charge par la Sécurité sociale.
Retrouvez, en détails, les différents taux de remboursement de la Sécurité sociale pour les pratiques de médecine douce :
- Acupuncture : 70% (si médecin conventionné)
- Homéopathie : 70% (si médecin conventionné)
- Hypnose : 70% du tarif de base (si médecin ou psychiatre hypnothérapeute conventionné)
- Psychologie : 70 à 100% (si consultation dans un hôpital ou un centre médico-psychologique)
- Ostéopathie : 0%
- Naturopathie : 0%
Il est à noter que, depuis le 1er janvier 2021, les préparations homéopathiques ne sont plus remboursées du tout. Par ailleurs, au niveau des consultations chez un psychologue, un nouveau dispositif a vu le jour en avril 2022 : « Mon soutien psy ». Il permet de bénéficier du remboursement de 12 séances d’accompagnement psychologique par an et par personne, sous certaines conditions.
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Bon à savoir !
En fonction de la complémentaire santé souscrit, la Mutuelle GSMC vous rembourse jusqu’à 200 euros par an pour vos soins en ostéopathie, chiropractie, acupuncture ou encore homéopathie, selon les conditions de votre contrat.
Médecine douce : qui consulter pour être remboursé ?
En matière de médecine douce, la Mutuelle GSMC prend en charge soit sous forme de forfait annuel ou de forfait annuel par acte. Selon votre contrat et la formule choisie, une liste définie de praticien sera éligible au remboursement. Voici des exemples de pratiques prises en charge :
L’acupuncture
Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture est vieille de plusieurs millénaires. Cet art thérapeutique a même été inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité en 2010. Cette discipline permet de stimuler les fonctions physiologiques et psychiques du patient grâce à des petites aiguilles plantées sur des points stratégiques. L’acupuncture aiderait à maigrir, à arrêter de fumer, au bon déroulement de la grossesse et à lutter contre les migraines.
Bon à savoir !
Pour en bénéficier, vous devez vous tourner vers un docteur en médecine, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste. Dans ce cas, il sera pris en charge à 70 % par l’Assurance Maladie et le reste pourra être pris en charge par votre mutuelle.
La chiropractie
La chiropractie est une médecine douce se tournant davantage vers les maux de dos et d’articulations. Elle travaille sur les relations entre la colonne vertébrale et le système nerveux afin d’agir sur les limitations de mouvement ou les douleurs, comme les contractures. La chiropractie permet également de déceler d’éventuels problèmes ou dysfonctionnements au niveau du squelette.
Bon à savoir !
Pour que vos soins soient pris en charge, vous devez consulter un praticien enregistré à l’ARS et disposant d’un numéro ADELI, le répertoire national d’identification des professionnels de santé.
L’homéopathie
L’homéopathie repose sur la croyance qu’une substance pouvant provoquer un symptôme peut être utilisée, en petites quantités, pour soigner un individu souffrant du symptôme en question. Cette discipline controversée date du XVIIIe siècle mais n’a été reconnue par l’Ordre des médecins qu’en 1997. Les praticiens ayant recours à l’homéopathie estiment qu’elle stimule le corps à se guérir lui-même.
L’ostéopathie
L’ostéopathie agit sur la perte de mouvement des articulations, des muscles, et même des viscères. Le praticien traite le patient uniquement à l’aide de ses mains, peu importe la partie du corps concernée. L’ostéopathie demande donc une parfaite connaissance des rouages du corps humain et de son fonctionnement dans sa globalité. Cette discipline croit en la capacité du corps à s’équilibrer lui-même.
La psychologie
Le psychologue peut aider les patients sujets à la dépression, la déprime, ou encore l’anxiété. Il ne faut pas le confondre avec le psychiatre qui est, lui, habilité à prescrire des traitements médicamenteux pour soigner des troubles mentaux. La psychologie permet d’aider et d’accompagner le patient à identifier et se libérer de ses troubles comportementaux.
Pour profiter pleinement des bienfaits de la médecine douce, la Mutuelle GSMC vous accompagne et vous fait bénéficier d’une couverture santé adaptée à vos besoins. Besoin de plus d’informations ? Contactez-nous !
