Le système de soins Français fait partie des meilleurs au niveau international. Parmi les différents acteurs qui contribuent à cet excellent positionnement, se trouve notamment le secteur hospitalier. Il se compose de différentes structures.
LA LIBERTÉ DE CHOIX POUR UNE HOSPITALISATION
LE SECTEUR HOSPITALIER FRANÇAIS EST DENSE ET VARIÉ. DES STRUCTURES PUBLIQUES ET PRIVÉES COEXISTENT : ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTÉ; ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS À BUT NON LUCRATIF, PARTICIPANT AUX MISSIONS DU SERVICE PUBLIC; ÉTABLISSEMENTS COMMERCIAUX, PLUS CONNUS SOUS LE NOM DE CLINIQUES.
A moins d’être dans une situation d’urgence, la liberté de choix s’applique au secteur hospitalier.
Mais ce principe se confronte souvent à la réalité de la situation médicale et financière du patient. Effectivement, selon les établissements, les spécialités, les équipements, les délais, les tarifs d’accueil et honoraires des praticiens sont variables. Il est donc important d’en échanger avec votre médecin traitant ou avec les médecins et professionnels vers qui on vous oriente dans le cadre du parcours de soins.
LES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS DU SECTEUR PUBLIC
Le secteur public représente près de 950 établissements et 62% des lits du système hospitalier français. Il regroupe sous l’appellation « hôpital public » :
- des centres hospitaliers régionaux (CHR). Ils sont souvent conventionnés pour être des CHU (centres hospitaliers universitaires). Leurs équipements en plateaux techniques très pointus permettent d’accéder à des soins spéciaux, de haute performance. Ils interviennent en appui des centres hospitaliers généraux dans la prise en charge de certaines pathologies ou urgences.
- des centres hospitaliers généraux (CH ou CHG). Ce sont des structures pivots d’un territoire géographique, en charge de la population locale. Ils se chargent du diagnostic et des soins de médecine, chirurgie, obstétrique, mais sont également en capacité d’intervenir pour les soins de suite et de longue durée.
- des hôpitaux locaux. Ils se trouvent dans des zones rurales ou semi rurales. Ces hôpitaux peuvent prendre en charge les soins courants de premier secours.
- des hôpitaux militaires, appelés HIA (Hôpitaux d’Instruction des Armées). Le ministère de la Santé les assimile à des CHU. Ouverts à tous (militaires et civils), ils offrent des soins médicaux spécialisés.
- des établissements publics de santé mentale (EPSM). Ces établissements se spécialisent en psychiatrie. Ils ont pour mission la prise en charge des patients en souffrance psychique ou présentant des troubles mentaux.
Les établissements à but non lucratif du secteur privé
Le secteur privé comprend environ 700 établissements à but non lucratif. Des associations, fondations et structures mutualistes les gèrent principalement.
Il intervient dans l’offre de soins infirmiers à domicile (SSIAD), d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le secteur privé non lucratif assure également une grande partie de l’offre d’hospitalisation à domicile (HAD).
C’est également dans cette catégorie d’établissements que se situent les 19 centres régionaux de lutte contre le cancer.
Les établissements à but non lucratif ne peuvent pratiquer de dépassements d’honoraires. Ils participent aux missions de service public. Cela permet donc de les rendre accessibles au plus grand nombre.
LES ÉTABLISSEMENTS À BUT LUCRATIF DU SECTEUR PRIVÉ
On recense en France plus de de 1 000 cliniques, établissements à but lucratif, dans lesquelles les professionnels de santé exercent à titre libéral.
Pluridisciplinaires, les cliniques proposent des équipements techniques de pointe. Il est souvent plus rapide d’obtenir un rendez-vous ou une place pour une future hospitalisation mais la contrepartie peut être un coût plus élevé (actes chirurgicaux, chambre seule, consultations…).